
Retraite spirituelle chrétienne

Chemin de vie !
Une retraite de trois jours proposée gratuitement
pour des personnes victimes de violence sexuelle ou d’abus
Créée et coanimée par des personnes victimes
pour redonner accès, en profondeur et selon le chemin de chacun, à un itinéraire de foi à la suite du Christ.
Que faire de mon histoire?
En quoi me confronter à mon passé d’abus pourrait-il m’aider à vivre ?
Pourrai-je un jour refaire confiance — aux autres, à Dieu, à mon Église ?
Est-ce que tout cela a vraiment de l’importance ?
Est-ce que moi, j’ai de l’importance ?
Tu as de l’importance
pour les autres, pour Dieu, pour l’Église, pour le monde.
La retraite The Way est un chemin (way) à prendre pour trouver des réponses aux questions qui se posent dans votre cœur, votre esprit, votre corps et votre âme face à ce que vous avez vécu.
Ces trois jours de méditation et de prière sont centrés sur la Passion et la Résurrection du Christ. Vous serez invité(e) à suivre les étapes qu’il a franchies pour traverser l’angoisse, la douleur profonde, le désarroi, la trahison et la colère — non seulement dans sa propre expérience d’abus, mais aussi dans la vôtre.
La retraite vous offre un espace sûr pour nourrir ou restaurer, en toute liberté, une relation d’amour et de confiance avec Jésus-Christ, et recevoir la vie renouvelée que Dieu a toujours désirée pour vous mais que les péchés d’un autre ont un temps défigurée.
Prochaines retraites:
13-15 février 2026 – Région d’Aix-Marseille
1-3 mai 2026 – Région de Lille
28-30 août 2026 – Région de Lyon
16-18 octobre 2026 – Région parisienne
Qui organise ?
L’équipe qui porte ces retraites est composée de personnes victimes et de proches de personnes victimes, d’un diacre permanent acteur de la protection de l’enfance et d’une médecin. Tous sont chrétiens catholiques, engagés ou en retrait. Chaque retraite est également accompagnée par une psychologue et un prêtre.
>> Cliquez ici pour en savoir plus.
L’initiative a reçu le soutien de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France jusqu’en juillet 2025.

La retraite est destinée aux personnes désirant vivre un parcours spirituel chrétien en lien avec leur histoire de violence sexuelle ou d’abus. Elle n’est pas une proposition thérapeutique en tant que telle. Cependant, une/un psychologue se tient disponible pendant toute la retraite.
Si vous vous sentez en danger, avez besoin d’une écoute attentive ou envisagez de porter plainte ou demander réparation, l’un de ces organismes pourra vous aider ou vous guider :
Ecoute, soutien et orientation au 116 006 :

Ce numéro gratuit d’aide aux victimes, disponible 7j/7, assure une première écoute. Il est animé par France Victimes, la Fédération des associations professionnelles de l’aide aux victimes en France.
Vous pouvez aussi écrire un mail à victimes@116006.fr
Victime au sein de l’Eglise catholique :
Deux institutions existent dans l’Église catholique pour que les victimes de violences sexuelles commises par des prêtres ou des laïcs en mission dans l’Eglise puissent obtenir reconnaissance et réparation. L’Eglise protestante unie de France s’est alliée à la CRR pour les démarches de reconnaissance et de réparation.
>> Victime mineur(e) d’un prêtre diocésain : contacter l’INIRR (Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation) : secretariat@inirr.fr
>> Victime mineur(e) ou majeur(e) d’un religieux ou d’une religieuse : contacter la CRR (Commission Reconnaissance et Réparation) : 09 73 88 25 71
Vous pouvez saisir en même temps la justice de la République (gendarmes, procureur) et/ou la justice de l’Eglise via le Tribunal pénal canonique national, qui traite des délits canoniques commis par des clercs ou des laïcs: contact@tpcn.fr
Pour éviter au maximum le classement sans suite de votre plainte, il est recommandé de faire la démarche de dépôt de plainte avec un avocat.