QUI SOMMES-NOUS ?
L’équipe qui porte ces retraites est composée : de personnes victimes d’abus, qu’ils aient eu lieu dans l’Église ou non ; de proches de personnes victimes ; d’acteurs de la protection de l’enfance ; de professionnels de santé ; de chrétiens catholiques engagés ou en retrait…
En équipe, nous nous formons, nous travaillons, nous prions et nous portons ces retraites pour vous.
Pour nous contacter: retraitetheway@gmail.com
POURQUOI NOUS L’AVONS FAIT
Comme beaucoup d’autres, nous avons été bouleversés par les révélations sur les abus qui ont eu lieu dans les Églises et qu’elles ont ignorés ou couverts. Ces révélations ont culminé, sans pour autant s’arrêter, avec le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) en 2021.***
Dans le même temps, grâce à des mouvements comme #metoo, la parole se libère dans la société française. La conscience de la prévalence et de l’impact des violences sexuelles dans les familles et les institutions augmente.
Nous avons reconnu, pour nous-mêmes ou pour les personnes victimes que nous connaissons, le besoin de propositions spirituelles chrétiennes qui s’adaptent avec sérieux et respect au chemin spirituel unique de personnes ayant été victimes de traumatismes.
Nous avons cherché un programme qui place au centre la dignité et la liberté de la personne. Aujourd’hui, nous proposons cette retraite The Way : Chemin de Vie.
L’EQUIPE
Sylvie Tribouillet
Après avoir vécu la retraite The Way aux États-Unis en avril 2024, Sylvie a choisi de porter ce projet en France, afin d’offrir à d’autres la possibilité de vivre ce chemin. Épouse, mère de famille, elle est investie de longue date dans l’Église à travers plusieurs services : animation et composition de chants liturgiques, animation de retraites fondées sur les Exercices de saint Ignace. Elle a également été déléguée à l’œcuménisme pour le diocèse de Chartres jusqu’en 2022.
Le 12 décembre 2024, Sylvie est intervenue au colloque de la Commission Reconnaissance et Réparation, consacré au parcours de justice réparatrice vécu par des personnes victimes et des membres d’instituts religieux, en dialogue avec des sociologues et des théologiens.
François Debelle
François est diacre diocésain et journaliste. Cofondateur de la Plateforme Jonas (http://plateformejonas.fr) un réseau collaboratif national qui produit de l’information sur les maltraitances faites aux mineurs et notamment les violences sexuelles. Cette plateforme assure de la formation en prévention des maltraitances par le biais d’une certification professionnelle. Il préside également l’association Enfance et Compagnie, acteur de la protection de l’enfance.
Gilles Tribouillet
Époux de Sylvie Tribouillet, Gilles est engagé dans l’animation de retraites. Il a été délégué à l’œcuménisme du diocèse de Chartres jusqu’en 2023.
Sylvie Debelle
Sylvie est l’épouse de François, mère de famille et médecin. Elle est également membre de la Plateforme Jonas depuis sa création en 2019.
Pour chaque retraite, l’équipe est renforcée par la présence d’autres personnes victimes, ainsi que :
- d’un prêtre catholique spécialement sensibilisé à l’accompagnement des personnes victimes, qui assiste aux enseignements, célèbre les sacrements et se tient disponible pour celles et ceux qui désirent s’entretenir avec lui.
- d’un(e) psychologue spécialiste des traumatismes, disponible en appui pour celles et ceux qui souhaitent un lieu de parole ou un soutien psychologique.
HISTOIRE DE LA RETRAITE
La retraite The Way nous a été transmise par l’équipe qui l’anime depuis plusieurs années dans le diocèse de Washington aux États-Unis.
La retraite The Way a été créée dans les années 2010 à Atlanta, aux États-Unis, par Sue Stubbs, directrice du Service d’aide aux victimes du diocèse catholique d’Atlanta. Elle-même victime de violences durant son enfance, Sue est une psychologue spécialisée dans l’accompagnement des personnes victimes d’abus sexuels et psychologiques ainsi que de violences intrafamiliales.
Au début de sa mission diocésaine, elle a été frappée par le manque de propositions pastorales adaptées aux besoins spécifiques des personnes victimes qu’elle rencontrait. Elle a alors développé la retraite The Way, qu’elle continue d’animer plusieurs fois par an tant pour les hommes que pour les femmes. Elle a ensuite formé des animateurs dans plusieurs diocèses américains.
En 2023 et 2024, deux femmes victimes françaises ont vécu la retraite pour elles-mêmes dans le diocèse catholique de la capitale américaine, Washington. Elles ont eu à cœur d’ouvrir en France un espace similaire de prière et d’accompagnement, avec l’aide de l’équipe américaine. Elles ont trouvé appui auprès de chrétiens déjà investis auprès des personnes victimes et en recherche d’une pastorale adaptée.
Une équipe bénévole s’est constituée pour organiser en août 2025 la première retraite en France, avec Jeannine Marino et Deborah McDonald, venues exprès de Washington, et avec l’aide de Lucie Martinot-Lagarde pour la coordination et les traductions. L’animatrice principale, Jeannine Marino, est docteure en droit canon et ancienne directrice adjointe pour l’Évangélisation et la Catéchèse auprès de la Conférence des évêques des Etats-Unis.
Le projet a reçu le soutien de Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France jusqu’en juillet 2025. L’équipe est également en contact avec l’association France Victimes et d’autres personnes très engagées dans la lutte contre les violences et les abus.
***Dans l’Église catholique, deux institutions ont été créées suite au rapport de la CIASE : l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (INIRR), pour les victimes de prêtres ou de laïcs, et la Commission reconnaissance et réparation (CRR), pour les victimes de religieux dans les communautés. Grâce à elles, des personnes victimes ont pu parler de ce qui était longtemps resté caché et bénéficier de réparations financières et de démarches restauratives.
« Parce que les violences sexuelles subies pendant l’enfance ont eu, bien souvent, un impact sur toute la vie de la personne, la réponse apportée à ces violences doit pouvoir prendre en compte cette globalité. » (Site internet de l’INIRR)
PRIERE
